Stigmatiser les "gens du voyage" à partir d'un fait divers dramatique isolée, comme si la France était attaquée par une invasion de Roms, les dirigeants politiques jouent avec la cohésion sociale.
En ces temps de crise et de crispation, il peut être tentant d'amuser le bon peuple avec des thématiques a priori plus porteuses (à très court terme): d'où le récent amalgamme entre gens du voyages et Roms.
Il est donc utile de préciser la réalité, comme l'a fait le sénateur UMP de Haute-Savoie Pierre Hérisson, auteur en 2008 d’un rapport au Premier ministre, François Fillon, sur «le stationnement des gens du voyage».
«Je ne vous cache pas que cet amalgame entre les Roms et les gens du voyage me met très mal à l’aise, confiait-il à Libération.La question des gens du voyage n’a rien à voir avec l’immigration.» Car, rappelle le sénateur en préambule de son rapport, «les gens du voyage sont des citoyens français et les "Roms" sont des étrangers».
Attention au retour de manivelle.
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