Le nouveau couplet sécuritaire de Nicolas Sarkozy à Grenoble ne trompe personne, sauf à y voir un aveu de faiblesse, d'échec.
D'ailleurs, le dernier numéro du plus célèbre palmipède hexagonal récapitule ainsi quelques déclarations martiales du premier sécuritaire national.
2000 : "Nous allons gagner la guerre contre l'insécurité".
2000 encore : "Il faut aller chercher les délinquants là où ils se trouvent. Il faut qu'on leur mène la guerre".
2003 : "La guerre aux trafiquants doit se poursuivre".
2005 : c'est le coup de la racaille et du Karcher.
2008 : "Dès demain, c'est une guerre sans merci qui sera engagée à l'endroit des trafics et des trafiquants, et j'en assumerai pleinement la responsabilité".
2009 : il déclare "la guerre aux bandes violentes" plus "une guerre sans merci contre le décrochage scolaire".
2010 : "une guerre sans merci contre la criminalité".
Avec Sarkozy, c'est la politique de la guerre sans fin et manifestement xénophobe qui inspire son action. Jusqu'où peut mener cette dérive du Président ? A une guerre de nationaux ? Tout est possible, le candidat Sarkozy l'a annoncé en 2007.
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